Ana Kin & Rachel Weasel Fisher

Originaire d’Espagne, Ana Kin se forme à l’Université de la Sorbonne, en l’Histoire de l’Art, et décroche par la site le diplôme de Technicienne Supérieure de Photographie Artistique. Photographe depuis plus de 6 ans, son travail a été guidé par ses nombreux voyages et sa volonté de transmettre sa vision de la réalité qui l’entoure, sous un prisme artistique et un impératif informatif. Son goût du portrait révèle une personnalité authentique, spontanée et bienveillante, significative de son penchant pour l’intérêt social. Exprimant sa sensibilité, elle axe son travail vers des thématiques qui aborde l’Homme et le renouvellement urbain, dont elle aime dégager les détails poétiques. En quête perpétuelle de sincérité et d’émotions, elle s’attache à faire de ses documentaires photos la base d’une narration intime où elle exprime avec vérité l’étendue de ses ressentis.

Son retour sur l’expérience :

Pourquoi avoir choisi cette artiste comme binôme ? J’adore son travail. Et sa technique du papercut me rendait très curieuse. Je trouve intéressant dans un projet comme ça de sortir de sa zone de confort et expérimenter avec des technique que je connaissait peu.

Comment s’est déroulé cette collaboration et la création de votre oeuvre ? Ca s’est super bien passé. Il y a eu une entente immédiate et une envie de travailler ensemble J’espère que ça nous amène à des autres collab ensemble !

Qu’est-ce que cette collaboration t’as apporté, artistiquement et humainement ? J’ai rencontré du coup une personne très sympa et intéressante et encore une fois j’ai pu voir où arrive l’imagination et la création d’une artiste. C’était une expérience très agréable et enrichissante !

Passionnée depuis toujours d’art graphique, Rachel Weasel Fisher s’installe à Montpellier en 2012, où elle fait la rencontre d’artistes auprès desquels elle affinera son approche de l’illustration, à la recherche d’évolution et de nouveautés. En 2014, elle se confronte à un public pour la première fois sous le nom de Demi-Sel, avec une série d’œuvres réalisées au rotring. Deux ans plus tard, sa démarche se tourne davantage sur le papercut. Alternant motifs floraux et animaliers, elle se met également à fabriquer des véritables costumes en dentelle de papier. Elle présente ses découpages dans des tableaux, des bocaux ou des installations, en plongeant le spectateur dans son univers poétique, empreint de légèreté et de délicatesse. Désireuse de changer de médium, elle a pour projet de se tourner vers des vidéastes pour des réalisations plus en mouvement, mais toujours avec ses papiers découpés.

Son retour sur l’expérience :

Pourquoi avoir choisi cette artiste comme binôme ? Anika m’a contacté via les réseaux sociaux. J’ai accepté tout de suite de travailler avec elle parce que je connaissais déjà son travail, et l’appréciait. Avant même de chercher mon binôme, j’avais déjà en tête de travailler avec une photographe. Je trouvais le défis d’autant + intéressant parce qu’elle travaille rarement les portraits. Je n’avais encore jamais travailler sur un paysage.

Comment s’est déroulé cette collaboration et la création de votre oeuvre ? Nous nous sommes rencontrée, et très vite, nous savions que nous voulions partir sur une découpe de photographie, et non sur de l’illustration. J’ai eu pas mal de doutes, de difficultés à trouver ce que je voulais faire. Mais le soutien de ma partenaire a été des plus efficaces. Je suis spontanée, et mon travail l’est tout autant. Difficile pour moi de me pencher sur un projet en respectant à la lettre l’idée initiale. Je dirais donc que Anika m’a donné la clé pour aller au bout de cette collaboration, et j’ai eu ma propre vision de la chose lors de la réalisation de la découpe.

Qu’est-ce que cette collaboration t’as apporté, artistiquement et humainement ? Artistiquement, je pense qu’elle m’a fait sortir de mon confort. Travailler sur un paysage n’était pas chose simple. Travailler sur un paysage fracturé, encore moins. Humainement, ça été une belle rencontre. J’ai trouvé Anika très patiente, compréhensive, et avec un bon esprit d’équipe.

Le mot de la fin ? Yoda